Une des premières choses que nous faisons après avoir déménagés dans une nouvelle ville, c’est de passer par toutes les boulangeries aux alentours afin de trouver celle qui nous conviendrait le mieux. Car les bonnes baguettes bien dorées et les croissants croustillants sont indispensables au bien-être familial, surtout par des grasses mat’ dominicales. N’étant pas une adepte de la machine à pain et encore moins du pétrissage à la main (sauf après une journée bien chargée quand la manipulation de la pâte sur le plan de travail contribue à l’évacuation du stress), j’essaie toujours d’avoir du bon pain sous le coude. Heureusement, les bonnes boulangeries ne sont jamais trop loin. Nous en avons même deux dans les parages, dont l’une d’elles fait d’excellentes ciabattas. Son plus gros inconvénient est qu’elle est à côté de l’hypermarché où nous faisons nos courses et nous y allons environ une fois par mois. Par conséquent, les ciabatta se font rares à la maison.
La ciabatta (« chausson » en traduction) est un pain italien ovale à l’huile d’olive et à la mie légère et moelleuse. Cela faisait un moment que je voulais tester cette recette à la maison. Voilà donc mon défi culinaire du mois de mars ! J’ai consulté plusieurs recettes sur la Toile, mais la plupart concernaient les machines à pain ou le pétrissage de la pâte au robot. N’ayant aucun de ces appareils, j’en enfin choisi une recette un peu au hasard, du blog «Big Caprese Salad». A ma plus grande surprise, il n’y avait pas d’huile d’olive dans la recette. Or, l’huile d’olive est un des ingrédients phare. A la fin, je suis tombée sur les précieux conseils de Sandra du blog « Le Pétrin », où non seulement il y avait de l’huile d’olive, mais aussi des indications très précis concernant le pétrissage à la main. Côté recettes, j’ai fait un mix des deux.
ingrédients
- Pour le levain (biga) :
- 130 g de farine type 45
- 30 g de farine de seigle
- 125 ml d’eau tiède
- ¼ de càc de levure de boulanger
- 260 g de farine type 45
- 125 ml d’eau tiède
- 1 càc de levure de boulanger
- 30 ml d’huile d’olive
- 40 ml de lait tiède
- 10 g de sel
préparation
- J-1 : préparation du levain (biga) :
Dissoudre la levure dans un peu d’eau. Tamiser la farine dans un bol et y ajouter le restant de l’eau et la levure. Couvrir avec du film alimentaire et laisser à température ambiante pendant 12 h. Le lendemain, le levain a doublé de volume et devenu spongieux et plein de bulles. - Le Jour J : préparation du pain :
Dissoudre la levure dans le lait. Tamiser la farine et la mélanger avec le sel. Ajouter l’eau, l’huile d’olive et la levure. Commencer à mélanger avec une cuillère en bois et continuer pendant au moins 10 minutes. La pâte commence à durcir au fur et à mesure, mais reste toujours collante et adhère sur les parois du bol. Ne pas rajouter de farine. A la fin du pétrissage, transférer la pâte dans un bol aux parois huilés, couvrir avec de film alimentaire et laisser lever pendant 2 h ou jusqu’à ce que la pâte double de volume. - Fariner légèrement le plan de travail et mettre la pâte levée dessus et la couper en deux. Avec les mains huilées, façonner deux pains à la forme ovale. Couvrir le fond d’une plaque de four avec du papier de cuisson. Transférer les pains dessus. Huiler et fariner légèrement leur surface. Couvrir avec du film alimentaire et laisser lever à température ambiante pendant encore 2 heures (à cause du défilé du carnaval dans ma ville, je les avais oublié et les pains ont levé pendant presque 4 h ! Grossière erreur – les alvéoles étaient moins bien formées !)
- Préchauffer le four à 230 °C. Laisser la plaque dedans pour l’avoir chaude au moment de glisser les pains dessus et mettre un récipient métallique chauffer au four aussi. Juste avant d’enfourner le pain, remplir le récipient avec un verre d’eau. Au contact avec le métal chauffé, l’eau va s’évaporer humidifiant ainsi l’intérieur du four.
- Fariner légèrement la surface des ciabbati et les transférer sur la plaque du four chaude et enfourner pendant 10 minutes à 230 °C. Ensuite, baisser le four à 220 °C et continuer la cuisson pendant encore 20 minutes afin d’obtenir une croute bien dorée.
- Laisser les refroidir complètement sur une grille avant de les couper.