Le Château de Monte Cristo

 

Après la promenade sur les terres natales de d’Artagnan, il serait de bon ton d’aller voir la demeure de son père littéraire qui l’a immortalisé pour les générations à venir, Alexandre Dumas.

Le manoir de l’écrivain se trouve dans la ville de Le Port-Marly, pas très loin de Paris. Alexandre Dumas y avait passé environ deux ans, avant que la maison soit vendue pour couvrir ses dettes. Il se compose de deux bâtiments :

– Le Château d’If (vous avez lu « Le Comte de Monte-Cristo », j’imagine) – construit dans un style néogothique sur un ilot contourné par un ruisseau et un petit pond, il abrite le cabinet de l’écrivain ;

– La maison dans laquelle il a vécu et y a organisé de nombreuses fêtes.

L’histoire raconte qu’au moment de la construction de la demeure, Alexandre Dumas n’avait pas l’intention de la surnommer « château ». Jusqu’au jour un de ses amis en voulant lui rendre visite, avait demandé aux passants le chemin pour la maison d’Alexandre Dumas. Personne ne savait et pourtant, l’écrivait était au sommet de sa gloire. Mais au moment l’ami avait demandé « Alexandre Dumas, vous voyez, « Le Compte de Monte-Cristo » ? » la réponse fut sans trader : « Ah oui, le Comte de Monte-Cristo ! Son château est par là ! ». Et le nom fut trouvé.

Vous pouvez vous y rendre soit en voiture, soit en train ou en RERA jusqu’à la station de Saint-Germain-en-Laye et ensuite prendre le bus numéro 10 suivi de quelques minutes de marche.

Si vous parlez français, je vous recommande vivement de visiter le domaine le dimanche quand des visites guidées y sont organisées. Cela vous donnerait l’opportunité d’apprendre beaucoup de choses sur la famille et la vie de l’écrivain, ses œuvres, l’histoire de la maison conçue par l’architecte Hippolyte Durand qui a failli disparaître dans les années 1970 avant d’être sauvée in extremis par les communes avoisinantes et la Société des Amis d’Alexandre Dumas.

A part être un écrivain prolifique, Dumas fut également un fin gourmet, amateur de bonne chair et il a laissé pour la postérité un Grand Dictionnaire Culinaire contenant plein de recettes (même si pas toujours très fiables), dont une pour la préparation de l’éléphant… au cas où un jour vous mettez la main d’un morceau de choix.

Les ferrets de Reine ne sont pas oubliés non plus. Dans la pièce de la maison où était la chambre de l’écrivain, vous pourriez admirer une reconstitution du bijou supposé des douze pendants en diamants offerts par Anne d’Autriche au Duc de Buckingham en gage de ses sentiments tendres pour lui et lequel d’Artagnan et ses amis vont restituer au dernier moment et ainsi déjouer le plan démoniaque du Cardinal (ou au moins ce que raconte le livre).

Un très beau salon se trouve également à l’étage de la maison, le salon mauresque. Comme le nom indique, il est décoré dans le style magrébin, avec des divans bas, la lumière tamisée et des magnifiques mosaïques au murs.

Si vous aimez l’œuvre d’Alexandre Dumas, vous allez passer un agréable après-midi dans sa maison ou en vous promenant dans le parc à l’anglaise. Et vous allez sans doute repartir avec l’envie pressante de relire au moins « Les trois mousquetaires » et « Le Comte de Monte-Cristo ».

Le château d’If

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