Soupe de tomates froide

Une soupe fraiche, tant que l’été n’est pas encore parti et les tomates n’ont pas quitté les étales.

 

Quand vous lirez la liste des ingrédients vous allez sans doute vous dire « mais c’est une sorte de gazpacho ! » et vous auriez sans doute raison. A la différence qu’il n’y a pas de concombre, ail ou pire, du pain rassis comme j’ai vu dans certaines recettes. Bon, je dois avouer j’ai eu l’occasion de gouter le gazpacho dans sa version plus traditionnelle à plusieurs reprises, mais aucune dégustation ne m’a plu. Je n’exclue la possibilité de n’avoir gouté que des préparations pas bonnes du tout… au fait connaissant ma chance, j’ai du gouter surtout des préparations pas bonnes du tout. En même temps, je me suis rendu compte, en regardant des recettes diverses et variés sur le net (sur mon blog y compris), que l’on avait tendance de nommer presque chaque soupe froide « gazpacho », même si c’est une soupe à la courgette et aux petits pois… voire le sacrilège de « gazpacho au yaourt et concombres » (chez moi, c’est une soupe bulgare froide qui n’est pas mixée du tout, donc bas les pattes !).

Ainsi, une recette de soupe froide, intitulée simplement « soupe froide » a toutes les chances d’attirer mon attention par rapport à une avec consonance ibérique dans le nom. Voilà pourquoi, quand j’ai vu la recette de « soupe froide aux tomates jaunes » quand les températures à l’extérieur frôlaient les 30°C, j’ai décidé de changer de la soupe froide bulgare au yaourt et concombres susmentionnée. Le gout est intéressant, frais, un peu aigrelet et assez parfumé (même si à mon opinion, elle pourrait supporter davantage de thym ou basilic). De plus, la soupe est préparée en 10 minutes chrono !

Bon, j’avoue que les tomates jaunes et oranges sont peut-être un peu difficiles à trouver, même si j’ai eu la chance de pouvoir les acquérir chez mon maraicher. Je pense que la recette marcherait toute aussi bien avec des tomates rouges, mais dans ce cas, je rajouterais une pincée de sucre pour équilibrer le gout, car les tomates jaunes son un peu plus douces que les rouges. La soupe conviendrait aussi pour un piquenique ou une fête, car elle est facilement portionnable, mais dans ce cas, attention à la quantité d’oignon !

Ingrédients
(pour 4 parts, la recette est adaptée du magazine Saveurs, n°221, 2015)

  • 6 moyennes tomates jaunes/oranges
  • 1 poivron rouge (optionnel)
  • 1 échalote
  • 250 – 300 ml de bouillon de volaille ou légumes
  • 3 càs d’huile d’olive
  • 2 càs de vinaigre de vin (xerès)
  • 1 càc de thym
  • Une pincée de piment d’Espelette

Préparation

  • Laver les tomates et le poivron et enlever les pédoncules et les graines du poivron. Éplucher le poivron et le découper en 4, réserver un des morceaux.
  • Découper les tomates en gros dès et les mettre dans un blender avec le poivron et l’échalote grossièrement hachée. Ajouter le thym, l’huile d’olive et le vinaigre, le piment d’Espelette et quelques tours de moulin à poivre.
  • Mixer jusqu’à obtenir une consistance homogène. Diluer avec le bouillon selon les préférences (une soupe plus ou moins épaisse). Si la soupe est un peu trop acide, ajouter une pincée de sucre pour l’adoucir. Garder au frigo pendant quelques heures.
  • Servir la soupe bien froide, parsemée d’un peu de basilic, quelques petits dès de poivron et un file d’huile d’olive.

Les commentaires sont fermés.