Manosque, Forcalquier et les champs de lavande furtifs.
Quand on regarde des photos ou des photos de Provence, il est impossible de ne pas tomber sur les vues magnifiques des collines avec des rangs de touffes de lavande d’un violet magistral. Seulement un arbre ou un mas se dressent au milieu, pas pour enlaidir, mais pour sublimer le paysage.
Ce sont les images que j’avais dans la tête quand je cherchais un endroit pour nos vacances d’été. J’ai vu que les plus beaux champs de lavande se trouvent dans les environs de Manosque et Forcalquier. La maison la plus proche à louer était à Sisteron, à 30 km environ de la lavande rêvée. Vous suivez toujours ?
Quand vous louez une maison en Provence avec l’idée de voir les champs couvert de violet éclatant sous le soleil, soyez plus malin que moi et ne la prenez pas pour la deuxième moitié d’aout quand la période de floraison de la lavande est en fin juin – début juillet.
Comme je suis une optimiste invétérée, le fait que la lavande soit déjà cueillie ne m’a pas arrêtée et nous avons dédié une journée et demie à la recherche des champs de lavande. Nous avons passé une matinée à Manosque et le lendemain nous nous sommes rendus à Forcalquier et Valensole.
Manosque est une ville médiévale, la ville natale de l’écrivain et réalisateur Jean Giono. A part sa maison natale, on pourrait visiter la cathédrale Notre-Dame qui date de XIIe siècle et qui abrite une Vierge noire, ainsi que quelques places intéressantes, dont une qui porte le nom de Marcel Pagnol. Places, réalisateurs, cathédrales, mais point de champs de lavande dans les parages.
Le lendemain nous étions à nouveau sur la route, cette fois armés d’un itinéraire provenant du site des routes de la lavande. Premier arrêt : Forcalquier, encore une ville médiévale accolée à une colline. Les ruines d’une ancienne citadelle veillent sur la ville et au-dessus se trouve actuellement une chapelle avec un carillon qui est le seul de la région à être encore actionné à la main. Après une balade dans les jardins du couvent franciscain des Cordeliers et un bon déjeuner au restaurant « Aigo Blanco » (cuisine traditionnelle malgré son nom à consonance italienne) nous sommes partis vers Oraison. Et toujours point de lavande.
Nous avons traversé Oraison hâtivement et presque désespérés nous avons entamé la dernière étape de l’itinéraire : la D6 entre Oraison et Valensole. La route sinuait sur le flanc de la colline, parmi des arbres et un champ de blé ou forêt d’oliviers. Et à environ à 3 km avant Valensole sont apparus les champs tant convoités, avec les touffes de lavande (coupée !), tout comme sur les photos et les cartes postales. Nous les avons trouvés ! Je pouvais seulement imaginer comment ils sont beaux en pleine saison.
Maintenant il ne me reste d’y retourner pendant la floraison.
(à suivre)
Manosque
Forcalquier
Valensole et les champs de lavande… sans la lavande