Macarons au pamplemousse

Macarons aux zestes de pamplemousse rose et ganache au chocolat noir, avec quelques réflexions sur ma façon d’écrire le blog en plus.

J’ai vu l’idée chez LaMartinia, qui à son tour m’a amenée vers un article qui proposait en somme, de raconter comment un bloggeur maintien son blog. L’exercice m’a paru intéressant et pour faire comme tout le monde, j’ai décidé de faire une bloganalyse rapide.

Quand et pourquoi ?

 J’ai commencé il y a deux ans et demi. Après une longue réflexion si ça vaut le cout et si un jour quelqu’un va lire le blog (à part les amis et la famille, qui, par défaut seront parmi mes plus fidèles admirateurs). J’avais déjà avancé dans l’apprentissage de la cuisine et surtout de la dégustation. Clochette était rentrée en maternelle qui m’a libéré un peu de temps en soirée et j’ai découvert le monde merveilleux et coloré des blogs culinaires et les sites hautement visuels, tels que Tastespotting. A l’époque j’avais quelques recettes dans mes dossiers, et, surtout, quelques photos, même si la qualité laissait à désirer – elles étaient prises avec un vieux compact dont la résolution était moindre que celle de l’appareil photo de mon téléphone actuel. Quant à la présentation de la nourriture, bon, elle n’était encore qu’un vague concept. Mais voilà : „Hello, world ! This is me !”

Le but et le moyen ?

Au fait, mon blog avait deux buts initiaux. D’abord il y a, bien évidemment, le côté culinaire. Je ne pense pas que mes recettes et mes photos sont exceptionnelles, uniques et jamais vues dans ce bas monde… tout au contraire. Mais j’aime bien essayer, apprendre et partager.

Il y aussi le côté écrit. Car, voyez-vous, le blog est presque le seul moyen pour moi à continuer d’écrire dans ma langue natale (je ne compte pas les statuts et les commentaires sur un réseau social bien connu). J’espère que je ne commets pas encore trop de fautes en bulgare. La version française est arrivée à cause de quelques amis qui aiment bien mes recettes et aussi pour que PP puisse frimer devant ses collègues avec son super épouse. En plus, ça m’aide à développer mon français à l’écrit, qui la plupart de temps laisse encore à désirer. Ne vous inquiétez pas, PP passe régulièrement sur les posts pour corriger les fautes les plus importantes.

Je maintiens le blog sans but commercial et sans positionnement de produits. J’écris surtout des recettes, parfois je partage des voyages, et encore moins souvent, des avis sur des restaurants, films ou livres. J’aime raconter d’où est venue l’inspiration pour un tel ou tel plat, parfois son histoire. J’espère que ce n’est pas trop ennuyeux.

J’écris surtout le soir, quand commence mon temps libre, parfois le week-end. Avec une tasse de café, de thé, un verre d’eau ou quelque chose de plus fort, selon l’horaire. Je n’essaie pas de maintenir un nombre fixe de billets par semaine ou par mois. Si je suis inspirée, je peux publier 3 par semaines. Et parfois je laisse les recettes et les photos de côté pendant des mois… jusqu’à ce que la saison de l’ingrédient principal soit déjà passée.

Et après ?

„Où vous voyez-vous dans 5 ans ?” Euuuuuhhhh, toujours ici j’espère. J’espère aussi que les lecteurs (et les amis) seront toujours là. Avancée de quelques 100-200 recettes et des photos au moins un poil plus jolies. Bon, ici il est aussi question du développement de celle qui prend les photos, mais je ne vais pas entrer dans cette discussion. Je pense que je me serais enfin décidée d’acheter un nom de domaine. De temps en temps j’ai même la pensée sournoise de faire aussi une version du blog en anglais, mais je ne vois pas où et, surtout, quand je pourrais la placer. Le maintien du blog doit rester un plaisir, non ?

Si vous avez réussi à lire jusqu’ici, vous avez droit à un macaron. C’est une de recettes qui ont été laissées de côté pendant quelque temps : j’avais préparé les macarons spécialement pour mes parents quand ils sont venus nous rendre visite en avril. C’était la première fois qu’ils goutaient aux vrais macarons parisiens.

Ingrédients :
Pour 36 macarons (72 coques)

  • Les macarons :
    55 g de blanc d’œufs
    150 gr de sucre glace
    150 g de poudre d’amande blanche
    2 càs de zeste de pamplemousse rose finement râpée
    Colorants alimentaires jaune et rose (1:1) – les miens sont en poudre
  • Pour la meringue italienne :
    55 g de blanc d’œufs
    150 g de sucre en poudre
    37,5 g d’eau
    Une pincée de sel
  • Pour la ganache :
    150 ml de crème liquide (15% de matières grasses)
    250 g de chocolat noir (70% de cacao)

Préparation

  • J-5
    Séparer les blancs et les jaunes. Peser séparément 2 fois 55 g de blancs dans 2 bols en verre. Couvrir les bols avec du film alimentaire, percer quelques trous avec la pointe d’un couteau et les laisser au frigo. Les sortir à la température ambiante environ 2h avant l’utilisation.
  • J-1 (ou plus tôt le Jour J)
    Préparation de la ganache :
    Concasser le chocolat dans un saladier. Faire chauffer la crème liquide dans une casserole au feu doux, sans la faire bouillir. Au moment où les premières ébullitions apparaissent, retirer la casserole du feu et verser la crème chaude sur le chocolat. Laisser pendant une 30aine de secondes et  mélanger avec une spatule. Le chocolat fond progressivement et on obtient une crème lisse et homogène.
  • Transférer la ganache dans un plat large, couvrir avec du film alimentaire et laisser refroidir au moins quelques heures au frigo. La sortir 10-15 minutes avant utilisation.
  • Le Jour J
    Couvrir une ou plusieurs plaques de four avec du papier sulfurisé. Préparer un patron en dessinant des cercles de diamètre voulu (4-5 cm) sur une feuille blanche. Glisser le patron sous le papier sulfurisé pour faciliter la confection des macarons.
  • Préparation de macarons
    Tamiser séparément le sucre glace et la poudre d’amandes avant d’effectuer les pesées. Une fois tamisés et pesés, rassembler le sucre glace et la poudre d’amande dans un bol et bien les mélanger. Ajouter le zeste de pamplemousse.
  • Incorporer les colorants aux 55 g de blancs liquéfiés. Les ajouter à la poudre d’amandes et le sucre et bien mélanger en étalant sur les bords du bol pour faciliter l’homogénéisation.
  • La meringue italienne
    Mettre la deuxième partie des blancs liquéfiés dans la cuve d’un batteur électrique avec une pincée de sel. Mettre le sucre et l’eau dans une casserole en faisant attention de ne pas mettre des graines de sucre sur les parois.
  • Faire cuire le sucre et l’eau à 118°C en mettant une sonde de cuisson à l’intérieur du sirop. Lorsque le sucre atteint 115°C, commencer à monter les blancs en neige.
  • Quand le sirop est à 118°C, le retirer du feu et le verser doucement sur les blancs déjà bien souples. Continuer à battre la meringue jusqu’à ce qu’elle devienne tiède (les bords du bol doivent être légèrement chauds au toucher) et forme le bec d’oiseau caractéristique lorsqu’on soulève la pale du mixeur.
  • Ajouter la meringue italienne en 3 fois au mélange de sucre et poudre d’amandes. Mélanger en commençant par décoller la pâte des parois du bol, ensuite la ramener vers l’intérieur du bol et la rabattre à nouveau vers les parois. Tourner le bol d’un quart de tour à chaque fois. Le mélange obtenu est lisse, légèrement brillante et qui tombe en ruban quand on soulève la spatule. Il ne faut pas trop mélanger – tout le processus ne devrait pas prendre plus que 35-40 tours.
  • Remplir une poche à douille (douille de diamètre environ 0.5 cm) de la pâte à macarons. Former les macarons  sur la plaque de four, en laissant un peu de distance entre les coques. Une fois la plaque remplie, retirer doucement le patron et l’utiliser pour la plaque suivante. Si vous n’avez pas de patron, vous pouvez tester la technique suivante – baisser la poche, commencer à former le macaron, compter jusqu’à 4, soulever la poche.
  • Tapoter légèrement la plaque du four sur le plan de travail afin d’éliminer les bulles d’air (ou soulever la plaque à environ 30 cm de hauteur et la laisser tomber sur le plan de travail – attention – ne faire qu’une seule fois par plaque).
  • Laisser reposer 30 à 45 minutes à température ambiante afin de constituer une croute sur la surface des macarons (il ne doit pas y rester de traces quand on touche légèrement la surface du macaron).
  • Préchauffer le four à 160°C (chaleur tournante). Cuire pendant 10 à 12 minutes en ouvrant rapidement la porte du four à la 8e et à la 10e minute. Ne pas les laisser colorer.
    Laisser bien refroidir les macarons avant de les décoller.
  • Remplir une poche à douille avec la crème et garnir généreusement la moitié des coques. Recouvrir avec l’autre moitié de coques.
  • Laisser reposer les macarons au frigo dans une boîte hermétique pendant 24h avant de déguster.

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