… ou une balade printanière à Paris
Je vais encore une fois vous raconter un week-end où il y a eu un film, une exposition, une promenade à Paris et un bon resto.
Le film était «Le Choc des Titans». Je suis un très bon public pour les blockbusters américains. Tout ce que je demande c’est du «pain et du spectacle» (si je peux faire mon intello). Le spectacle tout seul aussi ferait l’affaire (je déteste le popcorn au cinéma). Le film avait l’air spectaculaire, même dans sa version en 2D. Et spectaculaire il l’était. Les effets spéciaux sont remarquables, il y a un bon visuel et des rebondissements pour tenir le spectateur en haleine. Je suis maintenant persuadée que Ralf Fiennes joue très bien le méchant (Hadès après Voldemort). Si vous cherchez un film divertissant et vous n’êtes pas puristes vis-à-vis de la mythologie grecque, vous allez passer 2 heures agréables. Ne cherchez pas un scénario profond, il n’y en a pas. J’avoue que je suis restée un peu sur ma faim quand même. J’avoue que je pensais que c’était un film original, pas à un remake des films des années 80. Je m’attendais à Chronos, j’ai eu Persée (ce qu’il a à voir avec les titans reste toujours un mystère), un Persée qui parle anglais, qui plus est. Donc, l’anglais est apparemment non seulement la langue de base de l’univers, mais aussi la langue qui dure dans le temps!
L’exposition que nous avons visitée était «Turner et ses peintres» au Grand Palais. Comme le peintre anglais s’était beaucoup inspiré des maitres de la Renaissance italienne, de l’école du Nord et de deux peintres français, Claude Gelée (dit « Le Lorrain ») et Nicolas Poussin , l’exposition retraçait les œuvres originales et l’interprétation de Turner (qui est, au passage, parmi les précurseurs de l’impressionnisme). Magnifique !
Nous avons terminé les sorties du week-end avec un repas dimanche midi chez «Les Tontons» (Paris 14e). Inspirée du film mythique, l’ambiance fait beaucoup penser aux sixties (que je n’ai pas connus en France… ou plutôt que je n’ai pas connu tout court). Un bistrot de quartier avec ses habitués au bar et une carte de tartares impressionnante, servis avec des frites croustillantes à l’extérieur et moelleuses à l’intérieur. Amateurs de viande bien cuite s’abstenir !
Pendant notre balade sous le soleil d’avril, nous sommes passés par des sites touristiques au sites moins connus, emportés par la foule ou par des havres de paix, devant quelque boutiques plus gourmandes les unes que l’autres pour finir en beauté devant mon adresse parisienne mythique : 72, rue Bonaparte.