A propos de moi
(photo: Clochette)
Bienvenue chez Les Marmottes !
Comme vous pouvez le constater, à la fin de chaque post du blog est écrit « Publié par Mira ». Mira, c’est moi, et le prénom complet est Vladimira. Je dis, en plaisantant, que je suis bulgare d’origine, française d’adoption et probablement anglaise dans une vie antérieure. J’habite dans une petite ville située à 20 km au sud de Paris (que j’appelle ‘le village’ dans le blog) avec mon mari (PP) et notre fille de 14 (déjà!) ans (Clochette). Je suis passée de l’autre côté de la quarantaine et je suis biochimiste, docteur en immunologie de formation. Ma thèse était la raison principale de mon arrivée en France et à la fin de celle-ci, au moment où je commençais à chercher une bourse post-doctorale en Angleterre ou aux Etats-Unis, j’ai rencontré PP… et je suis restée. Après quelques années dans un laboratoire de recherche, je suis passée du Côté Obscur de la Force et actuellement je travaille dans le domaine des essais cliniques.
Mon intérêt pour la cuisine est venu sans que je ne m’en rende compte. J’ai toujours aimé manger, mais la préparation me passait très loin au-dessus de la tête. Pendant mes années lycée, ma mère déployait des efforts considérables pour que j’apprenne à me débrouiller aux fourneaux, sans succès apparent. Mes premières expériences, ratées, dans le domaine des plats étrangers à la cuisine bulgare datent de cette époque-là. Dans cette liste figurent des scones si durs que l’on pouvait les utiliser en lieu et place d’un marteau et une lasagne si mal cuite que même notre chien rechignait à la renifler (or habituellement, il ne se gênait pas de lorgner nos assiettes). Après mon mariage avec PP, je me suis spécialisée dans la confection de salades ou de plats de type : « Sortir de l’emballage et mettre au four micro-onde, ou au pire, dans la poêle ».
Cependant, le jour où Clochette est devenue assez grande pour manger notre nourriture, j’ai lentement commencé à m’intéresser aux repas faits maison afin d’essayer de lui inculquer quelques bonne habitude nutritionnelles. A cette époque là, je commençais à échanger les souris de laboratoire avec la souris de l’ordinateur, et la cuisine me donnait un champ insoupçonné de possibilité d’expériences pour remplir le vide de ma vie laissé par les cellules fluorescentes.
Au bout d’un moment, j’acquis un peu d’expérience, même si l’unité « Farine QSP pour une pâte souple » restait toujours aussi claire que « Années-lumière par Litre ». Le dicton « L’appétit vient en mangeant » s’est avéré vrai. Je commençais à poster des photos de mes plats sur un forum bulgare. Plus je m’intéressais à la cuisine, plus je lisais et j’apprenais sur les cuisines nationales et régionales, les techniques, tendances et chefs, plus j’accumulais des livres et magazines de recettes et je suivais de plus en lus de blogs culinaires. Puis, j’ai découvert le monde de la photographie culinaire et compris pourquoi les photos des autres présentaient cent fois mieux que mes assiettes à fleurs sur le plan de travail de la cuisine prise avec le flash.
L’idée du blog a germé quand un jour je suis tombée sur un site culinaire bulgare (assez populaire, de surcroît) présentant une recette de je-ne-sais-plus-quelle-viande à la provençale. Parmi les ingrédients figuraient des lardons, des champignons et de la crème, tout ce qui rappelle plutôt la cuisine du Nord que celle ensoleillée et méditerranéenne, de la Provence. Je me suis dit : « Si un site prétendant être connu et sérieux, peut publier de telles incohérences, je peux faire mon propre blog, où je publierais ce que je veux (et bien documenté… du moins, je l’espère). »
Le nom du blog est un clin d’œil à la pub de la célèbre marque de chocolat où la marmotte met du chocolat dans du papier alu. A la fin des années 90, quand je suis arrivée sous la Tour Eiffel avec la ferme intention de ne rester en France qu’un an ou deux, cette pub était sur tous les écrans. L’accroche de cette réclame était citée par tout le monde et moi, qui n’avais pas de télé à l’époque et avais raté tout cet engouement, avec mon français encore hésitant, je me grattais la tête et je feuilletais des dictionnaires afin de trouver le sens caché du mot “marmotte” dans le vain espoir de comprendre pourquoi elle met du chocolat dans du papier alu. Je finis par comprendre et, entre temps, j’appris l’expression « Dormir comme une marmotte ». Comme j’aime non seulement manger, avec un faible pour le chocolat, mais aussi dormir, le nom du blog était tout trouvé et me va comme un gant.
Qu’allez-vous y trouver ? Surtout ce que nous mangeons à la maison. Etant de nature curieuse, j’aime tester des nouvelles recettes mais aussi refaire les anciennes. Ces recettes, en majorité influencées par la cuisine française, reflètent l’éclectisme de notre table : des tomates à la provençale aux bagels, du riz biriyani à la soupe de tripes bulgare.
Dans les rares cas où je ne fais pas la cuisine, des photographies ou des recherches sur internet, j’aime aussi lire. Mes préférences vont, mais ne se limitent pas, à la science-fiction et à la fantasy. Et quand survient la combinaison heureuse du temps et du budget, nous aimons partir en voyage, en France ou à l’étranger.
Bonne lecture !
